''Les plaies d'une blessure sont un remède pour le méchant''
Après 5 mois de lancement, je me retrouve confronté à ma première adversité : la blessure.

J’ai l’infime conviction que c’est une lésion inévitable pour toute personne à la recherche de performance et de dépassement de soi.
Solliciter son corps au-delà de son potentiel peut engendrer des dysfonctionnements. Cela fait partie d’un vrai athlète, la capacité à pousser son corps sans l’abîmer.
En 2016, j’ai été confronté à celle-ci. Durant un match, je me suis fracturé l’os du pouce en trois, avec deux opérations, et huit semaines de plâtre.
Mais la blessure dans un corps, qui ne pratique pas le même sport avec des sensations différentes, est nouvelle.
L’accumulation des entraînements en vélo et course m’ont créé des gênes au niveau des mollets. De plus, la perte de poids ne résout pas le problème.
Ma chance est d’avoir fait confiance à un cabinet médical de renommer, avec lequel j’ai eu la possibilité de traiter la problématique rapidement
La qualité du traitement reçu était une première, car la vision du triathlète se doit complète : des chaussures, aux vêtements, la biomécanique de course, la tolérance à la douleur etc…
Tout comme le processus de guérison en cours : test fractionné, la reprise avec un métronome. Tout est passé au peigne fin. Le procédé se veut long et fastidieux pour la bonne et simple raison que seul ton corps et tes émotions sont des indicateurs du mieux-être.
Ces évènements, m’ont permis de comprendre qu’il ne faut pas épargner une chose fondamentale qui s’avère personnelle…
La blessure physique entraîne la blessure mentale, mais pour cela une chose…
S’adresser au ciel.